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Pourquoi dit-on « un violon d’Ingres » ?
Un « violon d’Ingres » est une passion souvent en lien avec les arts à laquelle on s’adonne en dehors de son activité principale.
On doit cette expression au peintre néo-classique français Jean-Auguste-Dominique Ingres né en 1780 qui exerça ses talents de grand portraitiste au 19ème siècle.
Il peignit également des tableaux d’histoires et des nus féminins.
Au-delà de la peinture, Ingres vouait une passion tout aussi artistique, pour la pratique du violon.
Ses talents musicaux restent cependant l’objet d’’appréciations contradictoires.
Quel que fut son talent pour jouer du violon, au début du 20ème siècle on se mit à nommer naturellement un « violon d’Ingres »,
toute activité secondaire et non professionnelle exercée passionnément.
De nos jours on utilise aussi une autre expression au sens similaire, mais d’origine anglaise : un hobby.
A noter enfin que Le Violon d’Ingres est une célèbre photographie réalisée par Man Ray en 1924 qui représente Kiki de Montparnasse nue, de dos.
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Anicet est, selon la tradition catholique, le 11e évêque de Rome qui siégea1, de 155 à 166 environ.
Il est d’origine syrienne.
Le paradoxe en ce qui concerne ce pape, c’est qu’il nous est complètement inconnu,
si ce n’est par une décision anecdotique à savoir l’interdiction faite aux membres de son clergé de porter les cheveux longs.
Nous ne savons rien de ses prises de position face à Marcion toujours aussi remuant ou face à Valentin d'Égypte.
Pas plus que face à la secte des carpocrates qui affirment que le monde a été créé par des anges et que Jésus est réellement le fils de Joseph mais que Dieu lui a donné le pouvoir de faire des miracles.
Sans doute qu’à l’image de son prédécesseur Pie Ier il laisse de véritables penseurs chrétiens, tels Justin de Naplouse ou Hégésippe de Jérusalem,
lutter contre les hérésies gnostiques qui traversent les chrétiens de Rome.
D’après le témoignage d’Irénée de Lyon, présent à Rome sous le pontificat d’Anicet,
rapporté par Eusèbe de Césarée le pape aurait reçu l’évêque de Smyrne, Polycarpe pour régler avec lui le différend qui opposait l’Église de Rome et celles d’Asie sans résultats probants2.
Selon la tradition, il subit le martyre en 166 et fut inhumé sur la colline du Vatican.
Son corps repose au cimetière de Calixte sur la via Appia. Il est fêté le 17 avril3.
Aujourd'hui, nous fêtons également
Kateri
Sainte Kateri Tekakwitha
Indienne (✝ 1680)
Kateri est la première sainte indienne du continent nord-américain.
Elle est née d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amérique du Nord) en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi.
Fille de chef, elle refusa d'être mariée et convertit celui qu'elle devait épouser. La bienheureuse Kateri Tekakwitha, le lys des iroquois
Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-Xavier sur le Saint-Laurent.
Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire.
Elle y mourra en 1680.
Étienne,
Isidore
Néophyte
Panthagate
Rodolphe
Siméon.
Anicet
Marianne
Manon
Marie-Anne
Maïana, Marianna, Marianne, Mariannick, Maryanick, Maryanna, Myriane
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Qu'est-ce que Pâques ?
Pâque, pessah en hébreu, veut dire passage.
Pâques pour les chrétiens, c'est le passage de Jésus de la mort à la vie.
Joyeuses Pâques à tous !
Les traditions de Pâques
À Pâques, les Français mangent du chocolat et les enfants partent à la chasse aux œufs.
Il existe d’autres traditions comme l’agneau pascal, les cloches qui reviennent de Rome… .
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Saint Benoît-Joseph Labre
Pèlerin, mendiant (✝ 1783)
Confesseur de la foi.
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France.
Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu.
Benoit Labre - Le mendiant de Dieu
A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux.
L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent.
Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile.
A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune.
Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec.
La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit: "Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel.
Il ne cherche plus à se fixer.
Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul.
En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre,
en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église. Benoit-Joseph Labre - Cathédrale de Tréguier
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant:
"Le saint est mort!"
Les miracles se multiplient sur son tombeau.
Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le saint patron des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par Pie IX en 1860, il est canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883.
Aujourd'hui, nous fêtons également les
Apodème,
Crémence,
Eugratie,
Fructueux,
Joachim,
Lambert,
Loubers ou Luperque,
Paterne ou Pair,
Primitif,
Quintilien,
Quintilienne,
Successe,
Vaise.
Bernadette
Marie-Bernard,
Nadine
Druon
Galina
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Saint Patern de Vannes
Evêque de Vannes (5ème s.)
surnommé aussi Patern l'Ancien, pour le distinguer de celui de Coutances en Normandie.
On connaît peu de choses de lui,
mais l'auteur imaginatif de l'aimable roman hagiographique connu sous le nom de 'Vita Paterni'
supplée largement à ces lacunes.
Ce Breton d'Armorique émigre en Bretagne insulaire (actuellement Pays de Galles)
au rebours du mouvement habituel des Bretons à cette époque.
Il va fonder, au comté de Cardigan, un monastère qui prendra le nom de 'Lhan-Paderne-Vaur'
- église du grand Paterne.
On dit qu'il bâtit d'autres monastères au Pays de Galles et convertit des rois en Irlande.
Au cours d'un pèlerinage en Terre Sainte, il reçoit la consécration épiscopale à Jérusalem.
De retour en Armorique, le roi Caradoc lui confie l'évêché de Vannes.
Le nouveau venu se lie d'amitié avec son voisin, saint Samson, évêque de Dol.
Vilipendé par de faux-frères, il prend une retraite anticipée.
Aujourd'hui, nous fêtons également les
Basilisse,
Munde,
Ortaire,
Patern ou Padern,
Pierre Gonzalès,
Telme,
Ruan.
Anastasie
Anastasia, Nastasia, Stacey
Basilisse
Basilissa, Vassilissa
César
Césari
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Vendredi Saint
Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté.
Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie,
c’est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes.
Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région),
flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix –
supplice alors réservé aux criminels.
Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire »)
et tombe plusieurs fois d’épuisement.
Crucifié, Il expire au bout de quelques heures.
Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.
Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l’âge et les forces du fidèle),
démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ.
L’office du Vendredi saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur »,
est centré sur la proclamation du récit de la Passion. Il est proposé aux fidèles un Chemin de croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.
le 14 avril en 2017
- Vendredi saint:
célébration de la passion du Christ et de sa mort sur la croix.
La lecture principale est le récit de la Passion selon saint Jean.
Il est demandé aux fidèles le jeûne et l’abstinence pour s’unir aux souffrances du Christ.
Les chrétiens sont aussi invités à participer au Chemin de Croix.
- Pâques et la Semaine Sainte.
- le Vendredi saint.
Le grand Jubilé de Notre-Dame du Puy-en-Velay, l’un des plus anciens de l’histoire de l’Eglise, est décrété par le Pape,
lorsque le 25 mars, jour de l’Annonciation (conception du Christ selon l’Esprit Saint) coïncide avec le Vendredi Saint (mort du Christ sur la Croix).
Il débute à cette date et s’achève le 15 Août.
Pendant plusieurs mois, les catholiques se rassemblent pour une ''démarche jubilaire'' qui est un pèlerinage de ''Grand Pardon'',
des célébrations liturgiques, des processions et des temps de recueillement. Des groupes particuliers et très divers souhaitent vivre ensemble leur ''démarche jubilaire'' :
Jubilé des familles, des artistes, des sportifs, des jeunes, des religieux/ses et consacrées, des anciens, des militaires, ...
autant d’occasions pour les chrétiens de toute l’Europe de communier dans la joie pour accueillir la Miséricorde de Dieu. Le précédent Jubilé a eu lieu en 2005 avec quelques 250 000 pèlerins,
le suivant aura lieu en… 2157!
(les jubilés du Puy-en-Velay)
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