• cousin germain

     

    Pourquoi dit-on un “cousin germain” ?

     

    L’expression « cousin germain » désigne les enfants dont les parents sont frères ou sœurs.

    Ces cousins ont donc des grands-parents en commun.

    Il faut tout de suite souligner que le « germain » de notre expression n’a aucun rapport avec la population de l’antique Germanie, c’est-à-dire l’Allemagne actuelle.

    Le terme « germain » qui est utilisé depuis le 12ème siècle, souligne qu’un cousin est issu du même « germe », c’est-à-dire de parents au sens large, communs.

    En effet en latin, « germen » signifie « progéniture » et « germanus » veut dire « qui est du même sang ».

    On retrouve le mot « germain » dans d’autres expressions où il exprime l’idée de lien de sang, comme dans « frère germain », une formule utilisée en Droit, qui désigne de véritables frères, c’est-à-dire issus des deux mêmes parents, à la différence des « demi frères ».

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  • ça sent le sapin

     

    Quelle est l’origine de l’expression

    « ça sent le sapin » ?

     

    « Ça sent le sapin » signifie que la mort ou la fin est proche.

    L’expression « ça sent le roussi » peut également être utilisée car elle signifie de la même façon qu’il y a des problèmes en perspective ; mais la référence au sapin évoque plus clairement encore l’idée qu’il ne reste plus longtemps à vivre.

    Cette expression date du XVIIe siècle.

    Le sapin dont il s’agit est bien celui des forêts.

    En effet le bois de sapin a longtemps servi à fabriquer des cercueils.

    Ainsi, si l’odeur du sapin parvient à vos narines, c’est qu’un cercueil est proche.

    La fin ne devrait pas tarder.

    Il est donc logique d’utiliser cette métaphore pour celui dont on pense que les jours sont comptés.

    Cette expression n’a donc rien à voir avec la formule le plus souvent utilisée au Québec, « se faire passer un sapin », et qui signifie « se faire avoir ».

    Le sapin-baumier, utilisé comme sapin de Noël, a en effet une très faible valeur marchande. 

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  • dire pis que pendre

     

    D’où vient l’expression « dire pis que pendre » ?

     

    « Dire pis que pendre » signifie dire beaucoup de mal de quelqu’un, à tort ou à raison, avec le plus souvent la tenue de propos médisants.

    Par exemple, des électeurs peuvent dire « pis que pendre » sur leur nouveau maire.

    On peut dire mais aussi écrire « pis que pendre » sur une personne. 

    Mais de quel « pis » peut-il bien s’agir ? Et pourquoi donc « pendre » ?

    Cette expression du 16ème siècle est à première vue surannée et bien énigmatique. 

    « Pis » signifie « pire » en vieux français.

    On en trouve trace notamment dans l’expression « aller de mal en pis ». 

    Quant au verbe « pendre » il fait bien référence à la mort par pendaison. 

    Aussi l’expression doit être comprise comme signifiant « dire à propos de quelqu’un encore pire que ce qui suffirait à le faire pendre ».


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  • Fête du 15 Octobre : Thérèse d'Avila

    Aujourd'hui, nous fêtons également

    Aurèle, 

    Brunon,

    Cannat,

    Lucien, 

    Roger ou Rudiger, 

    Thècle, 

    Thérèse

    Tara, Térésa, Térésina, Terèso, Tess, Tessa, Théry, Tracy

    Aurélie

    Aurélia, Auréliane, Auréline, Oralie

     

    Sévère

     

     

    Sainte Thérèse d'Avila

    réformatrice du Carmel et docteur de l’Église (✝ 1582)

    Thérèse de Jésus.

     

    Sainte Thérèse de Jésus

    Née dans une noble famille d'Avila en Castille, elle entre à 20 ans au Carmel. 

    Elle se rend compte que les pratiques religieuses de cet Ordre se sont dégradées et elle veut le réformer pour le faire revenir à la Règle primitive, malgré bien des résistances. 

    Elle fonde de nombreux couvents en Espagne. 

    Elle vit des expériences mystiques très fortes et rencontre saint Jean de la Croix, lui même mystique. 

    Sainte Thérèse de Jésus

    Elle nous a laissé des écrits de haute spiritualité, en particulier «Le château intérieur de l'âme» qui est une extraordinaire méthode de prière et d'oraison qui la range parmi les meilleurs guides de l'oraison contemplative. 

    Paul VI la proclame Docteur de l'Église en 1970.

    Elle fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid en 2011. 

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    Le 2 février 2011, la catéchèse de Benoît XVI a été consacrée à un portrait de sainte Thérèse de Jésus (1515 - 1582). 

    Teresa de Ahumada, née à Avila (Espagne), eut une éducation et une vie mondaine avant de lire les auteurs spirituels franciscains qui lui apprirent la méditation et la prière. 

    Elle entra à vingt ans au carmel de sa ville natale, et combattit sa résistance à l'appel de Dieu. 

    "A trente neuf ans, pendant le Carême 1554, Thérèse atteint le sommet de cette lutte contre ses propres faiblesses". 

    Puis son évolution intérieure "la porta vers l'idée de réformer l'ordre carmélitain. 

    Soutenue par son évêque, elle fonda en 1562 à Avila le premier carmel réformé", suivi par dix sept nouvelles fondations. 

    "Sa rencontre avec saint Jean de la Croix, qui avait établi en 1568 près d'Avila le premier couvent de carmes déchaux, fut fondamentale.

     Thérèse d'Avila, qui mourut en 1582, fut béatifiée par Paul V en 1614 et canonisée en 1622 par Grégoire XV. 

    Paul VI lui attribua en 1970 le titre de Docteur de l'Église.

    Puis Benoît XVI a rappelé que la sainte espagnole, "sans avoir reçu une formation académique, sut toujours tirer bénéfice des enseignements théologiques, littéraires et spirituels de ses maîtres.

     Elle écrivit son autobiographie intitulée Le livre des miséricordes du Seigneur", écrit pour "soumettre son âme au discernement" de son confesseur saint Jean d'Avila. 

    Elle écrivit ensuite Le chemin de la perfection à l'attention de ses religieuses, mais "l'œuvre mystique majeure de sainte Thérèse fut son Château intérieur de 1577, un écrit de la maturité" dans lequel elle décrit le cheminement vers la sainteté. 

    Le livre des fondations sera réservé à l'action réformatrice de son ordre. 

    Évoquant alors la spiritualité thérésienne, le Saint-Père en a souligné "les vertus évangéliques qui sont à la base de la vie chrétienne..., en harmonie avec les personnages bibliques et à l'écoute de la Parole".

     Thérèse d'Avila affirmait le caractère essentiel de la prière, "enseignant aux lecteurs de ses œuvres à prier avec elle". 

    L'importance de l'humanité du Christ était un autre sujet de prédilection de la sainte, d'où la place qu'elle réservait "à la méditation de la Passion et à l'Eucharistie, présence du Christ dans l'Église, fondement de la vie du croyant et cœur de la liturgie".

     Son amour total pour l'Église, a rappelé Benoît XVI, allait de pair avec son affirmation de "la perfection comme aspiration et finalité de toute vie chrétienne... 

    Sainte Thérèse d'Avila est un maître de vie chrétienne pour les fidèles de tout temps. 

    Dans une société souvent pauvre de spiritualité, elle nous apprend à être des témoins constants de Dieu, de sa présence et de son action.

     Son exemple de contemplative active doit nous pousser à consacrer chaque jour du temps pour la prière. 

    Il ne s'agit pas de temps perdu mais un moment d'ouverture sur le chemin qui conduit à la vie, un moment pour apprendre de Dieu ce qu'est un amour ardent pour lui et son Église, ce qu'est la charité réelle à offrir à nos frères".

    Résultat de recherche d'images pour "sainte thérèse d'avila"

     

    Mémoire de sainte Thérèse de Jésus, vierge et docteur de l’Église. 

    Entrée à Avila dans l’Ordre du Carmel et devenue mère et maîtresse d’une observance plus stricte, elle disposa dans son cœur un itinéraire spirituel sous la forme d’une montée par degrés de l’âme vers Dieu; pour la réforme de son Ordre, elle dut supporter beaucoup de souffrances, qu’elle surpassa par une énergie sans faille; elle composa aussi des livres qui rapportent sa doctrine très élevée et son expérience, et mourut à Alba de Tormes en 1582.

    Résultat de recherche d'images pour "sainte thérèse d'avila"

    Qu’il est admirable de songer que Celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s’enferme ainsi en nous qui sommes une si petite chose !

    Sainte Thérèse - Chemins de la Perfection

     

     

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  • Désormais vous pouvez faire pas mal de démarches en ligne, 

    Bon, moi je suis un peu allergique mdr

    Mais si ça vous intéresse , je vous mets le lien!

     

    DEMARCHES EN LIGNE

     

    france

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  • Fête du 13 Octobre 

    Géraud

    Résultat de recherche d'images pour "bonne fete géraud"

    Aujourd'hui, nous fêtons également 

    Édouard le confesseur, 

    Exupérie, 

     Fauste, 

     Hugolin, 

    Janvier, 

     Martial, 

     Rémo, 

     Théophile,

    Edouard

    Ed, Edard, Eddie, Eddy, Edouarde, Edouardine, Edward, Ned

    Giraud, Guérande

     

     

    Saint Géraud d'Aurillac

    Fondateur de l'abbaye d'Aurillac (✝ 909)

    Gérault ou Gérard.

     

     Résultat de recherche d'images pour "bonne fete géraud"

     

    Son père le destinait à l'Église parce qu'il était fragile.

     Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. 

    Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes.

     Il fut alors parfaitement à même de lui succéder comme seigneur d'Aurillac. 

    Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l'Évangile après une tentative de mariage qui échoua. 

    Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres.

     Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à jeun pour que le vin n'influe pas sur ses jugements.

     Il savait pardonner. 

    On raconte qu'ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre.

     Ils ne revinrent jamais car il n'y avait pas de lianes dans le forêt et saint Géraud le savait.

     La vie de S. Géraud, comte d'Aurillac

    Saint Odon de Cluny nous a laissé la vie de saint Géraud. 

    Le bon Comte: Saint Géraud d’Aurillac ...sa mère a été canonisée par l'Église comme modèle de mère chrétienne: sainte Adeltrude... il est le véritable fondateur de la ville d’Aurillac... dans un siècle barbare, il mit tous ses soins à faire régner le droit, la justice, la charité envers les plus pauvres... (diocèse de Saint-Flour)

     

    "Géraud d'Aurillac vécut de l'an 854 à l'an 909.

     Sa vie a été relatée par Odon, abbé de Cluny, qui en a fait le modèle chevaleresque du seigneur chrétien mettant sa force et ses richesses au service de la justice et des humbles.

     A la mort de ses parents, Géraud se retrouve à la tête d'un domaine considérable qui s'étend dans le Rouergue. 

    Ayant fait savoir qu'on peut lui adresser directement des requêtes, il assure sa protection aux habitants.

     S'appliquant à vivre selon les Évangiles, il donne à ses serfs la propriété de leur terre, accueille les pauvres à sa table et s'efforce de limiter la violence des guerres. 

    Il est déclaré saint par la voix populaire, l'un des premiers reconnus par l'Église sans avoir été martyr ni être rentré sous les ordres." (source: "Saint Géraud, une pierre vivante du diocèse de Saint-Flour" 11e centenaire de la mort de Saint Géraud)

    "11 siècles de la mort de Saint–Géraud, dans son lieu de prédilection 'Cézerniac', actuellement Saint-Cirgues: Ni moine, ni prêtre, le Comte Géraud administrait ses terres étendues de Belmont-sur-Rance en Aveyron , jusqu’au Puy Griou dans le Cantal, en mettant en pratique sa haute idée de la justice, de la liberté et de la paix. Par dessus tout, rayonnait sa charité qui retentit en un message traversant 11 siècles. Il mourut aveugle à Saint – Cirgues, au milieu de ses terres, où se trouve encore le rocher en forme de prie-Dieu, d’où l’on peut contempler Lot, Aveyron et Cantal." (diocèse de Cahors)

    En Auvergne, l’an 909, saint Géraud, comte d’Aurillac. Attentif aux indigents qu’il invitait à sa table et qu’il servait lui-même, habile guerrier, qui sut faire des vaincus ses amis, il vécut dans le monde une véritable consécration religieuse et accepta généreusement la cécité qui le frappa à la fin de sa vie.

     

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  • Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un ami qui est aussi lecteur du blog..

    Alors..

    Bon anniversaire Philippe!!

    Phlippe

    Phlippe*

    Phlippe

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  •  

    Pour toi Maman

    Encore un soir

     

    C'est à n'y pas croire 

    C'était pourtant hier 

    Mentirait ma mémoire 

    Et ces visages d'enfants 

    Et le mien dans ce miroir 

     

    Oh, c'est pas pour me plaindre 

    Ça, vous n'avez rien à craindre 

    La vie m'a tellement gâtée 

    J'ai plutôt du mal à l'éteindre 

    Oh mon Dieu j'ai eu ma part 

    Et bien plus à tant d'égards

     

    Mais quand on vit trop beau trop fort

    On en oublie le temps qui passe 

    Comme on perd un peu le Nord 

    Au milieu de trop vastes espaces 

    À peine le temps de s'y faire 

    À peine, on doit laisser la place 

    Oh si je pouvais...

     

    Encore un soir 

    Encore une heure 

    Encore une larme de bonheur 

    Une faveur, comme une fleur 

    Un souffle, une erreur 

     

    Un peu de nous, un rien de tout 

    Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards 

    Juste un report 

    À peine encore, même s'il est tard 

     

    J'ai jamais rien demandé 

    Ça, c'est pas la mer à boire 

    Allez, face à l'éternité 

    Ça va même pas se voir 

    Ça restera entre nous 

    Oh, juste un léger retard 

     

    Y'en a tant qui tuent le temps 

    Tant et tant qui le perdent ou le passent

    Tant qui se mentent inventant les rêves

    En des instants de grâce 

    Oh je donne ma place au paradis 

    Si l'on m'oublie sur Terre 

    Encore hier...

     

    Encore un soir 

    Encore une heure 

    Encore une larme de bonheur 

    Une faveur, comme une fleur 

    Un souffle, une erreur 

     

    Un peu de nous, un rien de tout 

    Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards...

    Juste un report 

    À peine encore, je sais, il est tard 

     

    C'est pas grand chose 

    Rien qu'une pause 

    Que le temps les horloges se reposent 

     

    Et caresser 

    Juste un baiser, un baiser 

     

    Encore un soir 

    Encore une heure 

    Un peu de nous, un rien de tout 

    Un soir

     


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  • c’est la bérézina !

     

    D’où vient l’expression « c’est la bérézina ! » ?

     

    S’exprimer « c’est la bérézina ! » consiste à souligner le caractère désagréable ou de déroute d’une situation.

    Tout semble alors perdu et l’échec parait inévitable. 

    Cette expression date du XXème siècle mais fait référence à une bataille du siècle précédent. 

    La Bérézina est un fleuve situé en Biélorussie.

    Sous Napoléon 1er, pendant la campagne de Russie, en novembre 1812, la Grande Armée lutta contre la faim et le froid.

    Cernées par les Russes, l’empereur ordonna la retraite et les Français arrivèrent finalement devant la Bérézina, large d’une centaine de mètres.

    L’eau était extrêmement froide mais elle pas glacée.

    Il fallut donc construire des ponts pour la traverser et espérer ainsi échapper aux Russes.

    Le temps pressait et les ponts furent brulés volontairement pour que les adevrsaires ne puissent pas les utiliser.

    Des dizaines de milliers de soldats français épuisés se retrouvèrent alors coincés du côté des russes.

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