• malin comme un singe

     

    Pourquoi dit-on « malin comme un singe » ?

    Aujourd’hui « malin comme un singe » signifie futé, preuve d’un esprit ingénieux, une intelligence tactique. Mais à l’origine, c’est-à-dire au XVIIIème siècle, le sens de cette expression était différent.

    En latin, « malignus » qui donna « malin » faisait référence à une personne perfide et déloyale. Elle portait en elle une partie du Mal. Ainsi dans la culture chrétienne du Moyen Age, le « malin » était une créature maléfique, démoniaque, dont le singe était considéré comme l’incarnation. Il est donc logique que le singe fut « malin ». Il ne s’agissait donc pas de faire un compliment à l’animal mais bien au contraire de le comparer au Diable.

    Avec le temps et la distance prise par la société avec la religion, tout comme les progrès scientifiques dans le domaine de la connaissance animale, le sens de l’expression évolua pour désigner avec une certaine pertinence, l’ingéniosité d’un individu.

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  • à la Saint-Glinglin

     

    D’où vient l’expression « à la Saint-Glinglin » ?

    Ce qui doit avoir lieu « à la Saint Glinglin » n’arrive jamais. Il s’agit en effet d’un jour fictif auquel il est fait référence pour fixer à une date éloignée et indéterminée la réalisation d’un évènement.

    Apparue à la fin du XIXème siècle, l’expression utilise le mot « Saint » par déformation de « seing » du latin « signum » qui désigne une signature. Mais en ancien français il désignait une cloche.

    Quant à « Glinglin » deux hypothèses existent. Pour certains linguistes il s’agit du doublement de l’onomatopée « glin », le son produit par les cloches. Pour d’autres « Glinglin » viendrait du verbe « glinguer » signifiant « sonner ».

    Donc dans les deux cas « à la Saint Glinglin » signifie « quand les cloches sonneront ». Le problème est que nul ne sait de quelles cloches il s’agit ! Et quand sonneront-elles ? Peut-être « quand les poules auront des dents » !

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  • s’attirer des bricoles

     

    D’où vient l’expression « s’attirer des bricoles » ?

    Personne ne veut « s’attirer des bricoles » c’est-à-dire des ennuis, dont la gravité pousse souvent leur auteur devant les tribunaux.

    Le terme « bricole » date du Moyen Age. Il s’agissait d’une arme semblable à une catapulte avec balancier et contrepoids, utilisée à partir du 11ème siècle. Fort redoutée, elle permettait d’envoyer des boulets et autres projectiles sur les positions ennemis à quelques dizaines de mètres.

    Cette arme tire son nom du caractère hâtif de sa conception. Elle était en effet souvent fabriquée avec le matériel trouvé sur le champ de bataille. Néanmoins elle était extrêmement dangereuse. Les personnes se trouvant dans son périmètre d’action prenaient de grands risques. Plus tard, bien que perfectionnée pour envoyer des charges plus lourdes, elle perdit toute utilité avec l’essor des canons. Devenue obsolète sur les terrains d’affrontements militaires elle a cependant traversé les siècles dans notre langage.

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  • Résultat de recherche d'images pour "bonjour avec le café gif animé"

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    En ce jour de 14 juillet,

    Ayons une pensée pour toutes les victimes de la ville de Nice!

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  • Dans la phrase: 
    "Le voleur a volé les pommes", où est le sujet? 
    - En prison. 

    Le futur du verbe "je baille" est 
    - Je dors. 

    L'eau potable est celle... 
    - que l'on peut mettre dans un pot. 

    L'oiseau migrateur est appelé ainsi... 
    - car il ne peut se gratter que la moitié du dos. 

    La nuit, pour éviter les moustiques... 
    - il faut dormir avec un mousquetaire. 

    La peau de la vache sert... 
    - à garder la vache ensemble. 

    Le chat a quatre pattes: 
    - deux devant pour courir, deux derrière pour freiner. 

    Le singe peut faire des grimaces. 
    - C'est l'animal qui ressemble le plus à l'homme. 

    On dit chevaux 
    - quand il y a plusieurs chevals. 

    Prenant nos jambes à deux mains, 
    - nous courons à toute allure. 

    Qui a été le premier colon en Amérique? 
    - Christophe. 

    Raphaël a peint... 
    - les frasques du Vatican. 

    À la fin les soldats en ont assez... 
    - d'être tués. 

    Je me réveille et à ma grande surprise... 
    - je suis encore vivant. 

    La nuit tombée... 
    - le renard s'approcha à pas de loup. 

    L'institutrice: "Quand je dis: je suis belle, quel temps est-ce?" 
    L'élève répond: 
    - Le passé madame.


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  • La recette délicieuse du gâteau au fromage blanc !

     

    Voici une recette très facile !

      Ingrédients :

    4 gros œufs
    500 gr de fromage blanc
    100 gr de fécules de maïs
    100 gr de sucre
    pour l’aromatiser : zeste d’un citron ou extrait de vanille

    Préparation :

    Préchauffez le four à 180°C.  Beurrez et farinez un moule ou l’habillez de papier sulfurisé.

    Séparez les blanc des jaunes d’œufs.
    Battre les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel.
    Battre les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce qu’ils blanchissent et doublent de volume.

    Ajoutez le fromage blanc et mélangez.
    Ajoutez la fécules de maïs avec le zeste de citron ou l’extrait de vanille.

    Incorporez les blancs en neige délicatement sans les casser petit à petit.
    C’est le secret du gâteau ! 

    Versez la préparation dans le moule. Enfournez et laissez cuire durant 30 minutes environ.

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    par monts et par vaux

     

     

    Pourquoi dit-on « par monts et par vaux » ?

     

    « Par monts et par vaux » signifie « en de nombreux lieux » ou « partout ».

     

    On dit ainsi d’une personne qui est sans cesse en déplacement, dans tous les endroits possibles et imaginables, qu’elle est toujours « par monts et par vaux ».

     

    Composée des pluriels de « mont » et « val », cette expression est apparue au 15ème siècle et désignait alors les montagnes et vallées dont la France était composée.

     

    Celui qui se déplaçait assidûment passait ainsi par de multiples reliefs.

     

    Elle porte donc la notion du déplacement géographique total, que ce soit en altitude ou en distance.

     

    Si le pluriel de « mont » ne pose de difficulté, celui de « vallée » par la forme « vaux » mérite un mot.

     

    « Vau » est tout simplement la forme ancienne de « val », utilisée jusqu’au siècle d’apparition de l’expression.

     

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    bayer aux corneilles

     

     

    Quelle est l’origine de « bayer aux corneilles »

    ?

    « Bayer aux corneilles » désigne depuis le 16ème siècle le fait de ne rien faire d’utile, de regarder futilement en l’air, oisivement.

     

    Le verbe « bayer » est à distinguer de « bâiller ».

     

    Il signifie ici être bouche bée, c’est à dire avoir la bouche ouverte.

     

    A l’époque de l’apparition de l’expression, « corneille » est employé pour les choses anodines, négligeables.

     

    On dit par exemple « voler pour corneille » pour indiquer d’une chasse qu’elle portait sur un gibier de médiocre qualité.

     

    « Corneille » vient donc de façon presque redondante doubler l’idée d’absence d’importance et donner à l’expression la signification littérale suivante :

     

     

    rester bouche bée devant une chose ayant très peu d’intérêt.

     

    Mais aux corneilles, gageons que certains préfèreront toujours « regarder les mouches voler » !

     

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    de la crotte de bique

     

     

    D’où vient l’expression « de la crotte de bique » ?

     

    On dit de telle chose qu’il s’agit « de crotte de bique » pour souligner sa large insignifiance.

     

    La « crotte » est synonyme d’excrément.

     

    Mais pourquoi celle de la bique serait-elle particulièrement sans valeur ?

     

    Il faut la comparer avec celle produite par d’autres animaux de la ferme comme les vaches ou encore les chevaux.

     

    Ceux-ci produisent des excréments dans des proportions bien plus importantes comparées au fin chapelet de minuscules boules dont la bique se contente.

     

    Outre la quantité, la qualité est également bien moindre.

     

    Si le crottin de cheval ou les bouses de vaches peuvent être utilisés comme engrais naturel ou combustible, rien de tel n’est possible avec les crottes de bique.

     

    Sans aucune utilité particulière et ridiculement petite, la crotte de bique traîne tristement son caractère négligeable, tant sur les chemins de campagne que dans nos conversations.

     

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