• Eloi et Florence

    Aujourd'hui, 1er décembre

    C'est la Saint Eloi, 

    Mais aussi la Sainte Florence!

    bonne fête saint Eloi! - lestilleuls

    Eloi et Florence

     

    Saint Eloi

    évêque de Noyon (✝ 660)

    Saint Eloi - Ministère de la culture - Région Picardie - Inventaire général

    Gallo-romain originaire de Chaptelat dans le Limousin, "le bon saint Eloi" appartenait à une famille de paysans aisés qui travaillaient eux-mêmes leur domaine, à la différence de tant de grands propriétaires qui les faisaient cultiver par de nombreux esclaves.

     Il laissa à l'un de ses frères le soin du domaine et entra comme apprenti orfèvre dans un atelier où l'on frappait la monnaie royale selon les méthodes romaines anciennes.

     Il gardait une partie des revenus venant de sa famille et il les employa au service de la charité des pauvres et des esclaves. 

    Il était aussi habile dans les émaux que dans les ciselures d'or fin. 

    Ces qualités professionnelles allaient de pair avec une scrupuleuse honnêteté.

     Lorsqu'on lui demanda d'exécuter un trône d'or pour le roi Clotaire II (613-629), il en fit un deuxième avec l'or en surplus qu'il ne voulait pas garder pour lui-même. 

    Cet acte, étonnant pour l'époque, lui valut la confiance du roi qui lui demande de résider à Paris, comme orfèvre royal, fonctionnaire de la Trésorerie royale et conseiller à la cour. 

     Inventaire généralNommé monétaire à Marseille, il rachètera de nombreux esclaves que l'on vendait sur le port. 

    Lorsque Dagobert devint roi en 629, il est rappelé à Paris où il dirige les ateliers monétaires du royaume franc, qui se trouvait à Paris sur le quai des Orfèvres et près de l'actuelle rue de la Monnaie. 

    Il reçoit, entre autres, la commande d'orner les tombes de sainte Geneviève et de saint Denis. 

    Il réalise des châsses pour saint Germain, saint Séverin, saint Martin et sainte Colombe et de nombreux objets liturgiques pour la nouvelle abbaye de Saint-Denis.

     Pour son honnêteté, sa franchise sans flagornerie et la qualité de son jugement pacifique, il avait la confiance du roi qui le faisait souvent appeler près de lui et lui confia même une mission de paix après du roi breton Judicaël. Grande était la piété et la vie de prière de ce laïc qui allait souvent aux offices monastiques. 

    En 632, il fonde le monastère de Solignac au sud de Limoges et, un an après, dans sa propre maison de l'île de la Cité, le premier monastère féminin de Paris dont il confiera la charge à sainte Aure.

     Un an après la mort de Dagobert qu'il avait assisté dans ses derniers moments, il quitte la cour en même temps que saint Ouen qui y était conseiller référendaire et chancelier. 

    Comme lui, il entre dans la cléricature et est ordonné prêtre. 

    Le même jour, le 13 mai 641, ils reçoivent l'épiscopat, saint Ouen comme évêque de Rouen et, lui, comme évêque de Noyon et Tournai, un diocèse qui s'étend jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. 

    Il tente, sans grand succès, d'évangéliser la région d'Anvers.

     Au travers de ses sermons, nous connaissons la situation religieuse de cette époque et les superstitions païennes qu'il rencontre. 

    Il fait sienne la spiritualité de saint Colomban, le moine irlandais, fonde des monastères et aime à se retirer dans l'oratoire d'Ourscamps-sur-Oise.

     Il voyage aussi. 

    Nous le trouvons au concile de Châlon-sur-Saône et en Aquitaine, à Uzès et à Marseille. 

    Il meurt en 660, à la veille de partir pour Cahors.

     La reine sainte Bathilde s'était déplacée pour le voir, mais arrivera trop tard.

     A Paris, une église lui est dédiée dans le quartier parisien des ferronniers d'art et des ébénistes, l'église Saint-Eloi reconstruite en 1967. 

    Une église, détruite en 1793, lui était dédiée dans la rue des Orfèvres, près de l'hôtel de la Monnaie (rue de la Monnaie à Paris 4ème). 

    A la cathédrale Notre-Dame, dans la chapelle Sainte-Anne, autrefois siège de leur confrérie, les orfèvres et joailliers de Paris ont placé sa statue et restauré son autel.

    - Alors que meurt Saint Yrieix, naît Saint Eloi qui appartient à une famille chrétienne depuis longtemps. 

    A Paris, il est remarqué par le roi Clotaire II qui le prend comme conseiller et comme trésorier.

     Puis le roi Dagobert le prend comme confident. 

    Mais saint Eloi est attiré par la vie religieuse et veut fonder un monastère ce qu'il réalise à Solignac. 

    De son vivant, le monastère compte déjà plus de 150 moines qui respectent les 2 règles de Saint Benoît et de Saint Colomban.

     Il est placé sous la protection du roi et non sous l'autorité de l'évêque. 

    La ferveur religieuse, l'ardeur au travail qui y règnent en font un des monastères les plus prospères de l'époque. Saint Eloi crée ensuite un monastère identique pour les femmes à Paris.

     A la mort de Dagobert, il veut se retirer mais il devient évêque et continue à répandre la vie monastique. (Les origines monastiques - diocèse de Limoges)

    - En 641, Éloi était ordonné prêtre et devenait évêque de Noyon-Tournai. 

    Il travailla à la conversion des Frisons, ses diocésains du Nord. 

    Il continua à fonder des abbayes et à se faire aimer. 

    Lorsqu'elle apprit qu'il était mal, sainte Bathilde, la reine détrônée qu'il avait soutenue dans ses épreuves, accourut à son chevet; mais il était mort quand elle arriva. 

    Fête de la Saint Eloi, patron des mécaniciens des Armées et des  métallurgistes

    Saint Éloi est le patron des orfèvres, et par extension, des forgerons, métallurgistes, quincailliers, serruriers, protecteur des chevaux et, à ce titre, des cultivateurs, charretiers, mécaniciens et garagistes. 

     

    Commune de Courcelles - Ce 1er décembre, on fête la St Eloi ! Bonne fête  aux métallurgistes et aux ouvriers de la construction qui travaillent le  fer :-) | Facebook

     

    Sainte Florence

    Convertie par saint Hilaire, recluse à Comblé (✝ 367)

    Sainte FLORENCE - Abbaye Saint-Michel de Kergonan

    Elle consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers.

    Sainte Florence, fille spirituelle de Saint-Hilaire, qui l'avait suivi depuis la Phrygie, a vécu en ermite à Comble (commune de Celle-Lévescault) qui devint lieu de pèlerinage au cours des siècles. (paroisse Sainte-Florence-en-Poitou)

    Ses reliques se trouvent à Celle l'Evescault-86 (église romane, chapelle dédiée à Sainte-Florence de Comblé) sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

    Elle figure sur un vitrail de l'église Saint-Nicolas de Moncontour du diocèse de Poitiers.

    "La tradition dit que saint Hilaire (303-367) prenait ses quartiers à Celle-l'Evescault où il avait de vastes propriétés, et où il bâtit un monastère. 

    Sur sa propriété de Comblé, village à l'est de la commune, saint Hilaire aurait proposé à sainte Florence de se retirer pour vivre en ermite, après l'avoir consacrée à Dieu.

     Cette jeune fille avait suivi l'évêque Hilaire depuis la Phrygie (Turquie actuelle) où il avait été déporté par l'Empereur. 

    Florence mena à Comblé une vie de sainteté, dans la prière et la mortification et elle mourut à l'âge de 29 ans." 

    À Poitiers, après 360, sainte Florence, vierge, qui fut convertie au vrai Dieu par l'évêque saint Hilaire quand il était exilé en Asie et qui le suivit quand il revint vers les siens.

    Bonne fête Florenced - Blog de mat-nono-belt-85

    Dicton du jour

    Lorsque Saint Eloi a bien froid, quatre mois dure le grand froid

    bonjourneefleur 18 

     

     

    « AndréViviane »
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  • Commentaires

    1
    Mercredi 1er Décembre 2021 à 17:06

    Merci et bonne soirée Roselyne; j'ai une amie qui s'appelle Florence.

    Bisous -violette

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