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Pourquoi dit-on « il n’attache pas son chien avec des saucisses » ?
Celui qui « n’attache pas son chien avec des saucisses » est très avare.
Cette expression qui date du milieu du XIXe siècle est utilisée pour se moquer de lui.
La plupart des chiens aiment les saucisses.
Aussi celui qui utiliserait des saucisses mises bout à bout plutôt qu’une chaine pour attacher son animal prendrait un grand risque, celui de le voir manger sa laisse.
Le propriétaire devrait dès lors racheter de nouvelles laisses très régulièrement.
Pour accepter cela, il devrait être particulièrement généreux et sans problème d’argent. En tous cas ne pas être radin.
Donc par dérision, on raille le fait que l’avare soit incapable d’accepter de telles sorties d’argent si fréquentes pour un objet éphèmère.
D’autres expressions françaises existent pour railler les personnes dites pingres.
Parmi elles « il n’ose cracher de peur d’avoir soif ».
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Les locataires du 5 ème sont impossibles.
Hier, ils ont frappé du pied sur le plancher pendant au moins une heure.
- Ils vous ont réveillé ?
- Non heureusement, à cette heure-là, je jouais de la trompette !
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Pourquoi dit-on « coiffer sur le poteau » ?
Etre « coiffé sur le poteau » consiste à être battu de justesse.
L’expression est apparue dans la première moitié du 20ème siècle dans le monde des courses de chevaux.
La coiffe étant la tête, le verbe « coiffer » prit à peu près à la même époque le sens de « dépasser d’une tête » lors d’une course.
« Coiffer » un adversaire consistait donc à atteindre la ligne d’arrivée juste avant lui. Ainsi on « coiffe un concurrent ».
Quant au « poteau », il s’agit de celui qui marquait la ligne d’arrivée sur les terrains de course.
En effet à cette époque lors des courses hippiques, le gagnant devait passer une ligne matérialisée par un poteau positionné sur le côté intérieur de la piste.
Le cheval qui devançait d’une simple tête celui qui se trouvait derrière lui, devant ce dit poteau, remportait la course.
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Riz au lait aux Mirabelles
Temps de préparation : 10 min – Cuisson : 15 min
Ingrédients
150 g de riz rond
300 g de Mirabelles de Lorraine
40 cl de lait
1/2 gousse de vanille
1 c à s de cannelle
1 grosse c à s de cassonade
4 c à c de miel liquide
Pour 4 personnes –
Faire blanchir le riz 2 minutes dans de l’eau bouillante, puis l’égoutter.
Faire chauffer le lait avec la vanille, puis ajouter le riz et laisser cuire à feu doux 30 minutes…
Veiller à ce que le riz soit cuit et moelleux !
Dénoyauter les mirabelles et les mettre dans une casserole, les saupoudrer de cassonade et de cannelle,
puis laisser compoter à feu doux 5 minutes.
Réserver.
Dans les verrines déposer en couches successives le riz et les mirabelles, puis ajouter le miel.
Déguster à température ambiante.
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Quelle est l’origine de l’expression « l’alpha et l’omega » ?
« L’alpha et l’omega » signifie « le début et la fin » et par extension la totalité.
Cette formule se base sur l’alphabet grec.
L’alpha occupe la première place de cet alphabet, tandis que l’oméga y occupe la vingt-quatrième et dernière place.
La tradition chrétienne assimile souvent Jésus-Christ à l’alpha et l’oméga car Dieu dit dans Apocalypse 1:8 « Je suis l’alpha et l’oméga, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant ».
Puis dans Apocalypse 21:6 : « Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin.
A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement ».
« L’alpha et l’omega » symbolise l’éternité du Christ.
De nos jours la dimension religieuse a disparu mais l’idée de totalité pour parler de quelque chose est restée.
Dans le langage courant, l’alpha-et-l’oméga a parfois pris le sens de nec plus ultra.
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